Arpentant le volcan et ses alentours, je m’interrogeais sur l’enregistrement, sur le rapport support/surface qui s’engageait entre le fait et ses modalités d’existence, l’interface qui nous permet d’en attraper un morceau, la matérialité de l’inscription par laquelle on peut donner corps à ces sortes d’absences. Alors j’ai serré très fort tout ce que je trouvais autour de moi (le circonstanciel n’a pas fini de me travailler) de manière à incorporer les marques de l’environnement. J’ai essayé de les documenter.
Chaque trace est alors reportée sur un papier millimétré pour sismographe sur lequel j’ai placé comme repère un fragment de clavier. Ce sera ma partition.
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